Le vol de vélo est l'un des principaux freins au développement de sa pratique, notamment en ville. Selon le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, près de 100 000 vélos sont retrouvés chaque année, mais seulement 7 % sont restitués à leurs propriétaires, faute de marquage !
Le gouvernement français a rendu obligatoire en 2021 le gravage des vélos neufs et d’occasion vendus dans le commerce pour à la fois décourager les voleurs et simplifier la restitution des vélos volés.
On vous dit tout sur le marquage vélo et vos obligations en la matière !
En quoi consiste le marquage vélo ?
Le marquage de vélo consiste à attribuer à un vélo un numéro d’identification unique apposé sur le cadre de manière visible. Celui-ci est composé de 10 caractères alphanumériques.
Le marquage peut par exemple prendre la forme d’une étiquette résistante ou d’un gravage par micro-percussion. Celui-ci permet au vélo de devenir identifiable. Ainsi, en cas de vol, si les forces de l'ordre trouvent un vélo, celles-ci pourront plus facilement retrouver son propriétaire et le lui restituer. Le coût du marquage varie généralement entre 10 et 30 €.
Gravage vélo : pourquoi est-il obligatoire ?
Le vol de vélo en ville est très courant, notamment celui des vélos électriques. Celui-ci décourage les victimes à racheter un vélo.
Afin de lutter contre le vol de vélo et de faciliter leur restitution, le gravage vélo est obligatoire, depuis le 1er janvier 2021, pour les vélos neufs, électriques et classiques, et depuis le 1er juillet 2021 pour les vélos d’occasion vendus dans le commerce. En effet, un vélo disposant d’un numéro d’identification inaltérable est difficile à vendre par les voleurs.
Bon à savoir :
Les vélos mis en circulation avant le 1er janvier 2021 et les vélos pour enfants, dont les roues sont de diamètre inférieur ou égal à 16 pouces, ne sont pas concernés par l’obligation de marquage. Le gravage de vélo est toutefois vivement conseillé pour permettre une restitution plus rapide si un vélo volé est retrouvé.
Comment marche le marquage de vélo ?
Lorsque vous achetez un vélo neuf, celui-ci est déjà identifié. En effet, tous les vendeurs de vélo passent un accord avec des opérateurs d’identification agréés pour s’équiper du matériel qui permet de procéder au marquage de vélo au moment de sa vente.
Bicycode, Paravol, Auvray Security ou encore Recobike sont quelques-uns des opérateurs d’identification agréés.
Le vendeur communique vos coordonnées (nom, prénom, adresse électronique, téléphone) et quelques informations sur le vélo (marque, modèle, couleur) à l’opérateur de marquage sélectionné.
Ce dernier centralise ces données dans le Fichier national unique des cycles identifiés (FNUCI). Cette base de données, gérée par l’Association de Promotion et d’Identification des Cycles et de la mobilité active (APIC) est accessible aux forces de police et de gendarmerie. Celle-ci permet de faire le lien entre le vélo retrouvé et son propriétaire.
Les données enregistrées dans le FNUCI ne sont utilisées que dans un seul objectif : pouvoir contacter le propriétaire du vélo retrouvé le plus rapidement possible pour lui restituer son deux roues.
Lors de la vente du vélo, une preuve d’achat vous est remise. Celle-ci comporte l’identifiant unique du vélo acheté ainsi que les informations nécessaires pour accéder à vos données personnelles.
Vous pouvez modifier vos coordonnées et le statut de votre nouveau vélo :
- « En service » si vous utilisez votre vélo,
- « Volé, perdu » si vous ne le retrouvez plus,
- « Hors d’usage, détruit » si vous l’avez placé en déchèterie ou l’avez renvoyé pour un échange,
- « En vente » si vous avez décidé de le vendre.
Qui dit rouler à vélo en ville, dit porter un casque de vélo de ville ! Avant de monter sur votre deux roues, n’oubliez donc pas de mettre votre casque sur la tête pour la protéger en cas de chute. Pensez également à protéger votre vélo du vol à chaque arrêt en l’attachant à un point fixe avec un bon antivol, de préférence de type U.