Les bonnes pratiques du cyclotourisme

Les bonnes pratiques du cyclotourisme

Le cyclotourisme, indépendamment de la nature et de la distance des trajets à parcourir, nécessite une bonne dose d’attention et de préparation. Il y va de la sécurité du cyclotouriste et d'autres usagers de la route. Cosmo Connected vous présente son guide de bonnes pratiques du cyclotourisme. 

Bonnes pratiques du cyclotourisme : une question d’équipement

Les cyclotouristes sont avant tout des cyclistes. Ils n’échappent donc pas aux équipements obligatoires pour le vélo, à savoir :

  • un casque pour les enfants de moins de 12 ans (pas obligatoire au-delà, mais vivement recommandé) ;
  • un gilet de visibilité pour le cycliste et les passagers la nuit hors agglomération ;
  • des freins en bon état à l’avant et à l’arrière ;
  • un feu rouge à l’arrière et un feu jaune ou blanc à l’avant ;
  • des catadioptres orange sur les pédales et les roues ;
  • un avertisseur sonore.

En cas de non-respect de ces obligations légales, en plus de jouer avec sa sécurité, le cyclotouriste s’expose à des amendes forfaitaires. Elle s’élève à 11 € pour un manquement d’éclairage ou d’avertisseur sonore, 68 € pour l’absence de système de freinage et 135 € pour non-port du casque. D’autres accessoires ne sont pas obligatoires, mais restent très utiles pour pratiquer le cyclotourisme l’esprit tranquille. Il s’agit notamment de l’antivol, du rétroviseur et de l’écarteur de danger. Cosmo Connected vous invite aussi à privilégier les vêtements de couleur claire pour plus de visibilité sur la route. Évitez de porter des écharpes ou des sacs en bandoulière qui présentent des risques de déstabilisation. Pour plus de prévention, le sac à dos clignotant est l’allié sécurité des cyclotouristes.

Il est important de bien équiper son vélo comme il est important de veiller à son entretien. Un vélo en bon état, c’est un vélo plus confortable, mais également plus sécurisé. Avant chaque sortie, pensez à vérifier :

  • les pneus pour éviter les crevaisons et/ou les chutes ;
  • la chaîne et le dérailleur pour éviter la rupture d’un équipement rouillé, détendu ou mal graissé ;
  • les freins ainsi que les dispositifs d’éclairage.

Bonnes pratiques du cyclotourisme : une question d’adaptation

Les cyclotouristes sont amenés à circuler dans des environnements différents qui demandent une certaine adaptation. En ville, dès lors que c’est possible, empruntez les pistes cyclables en respectant bien le marquage au sol et le sens de circulation. Les vélos n’ont rien à faire sur le trottoir qui est un espace réservé aux piétons. Une exception est faite pour les enfants de moins de huit ans. Les cyclistes plus usagers risquent une amende forfaitaire de 135 € pour circuler sur le trottoir – en plus de percuter des piétons. Autrement dit, en l’absence de bande cyclable, vous êtes tenu de circuler sur le côté droit de la route. Gardez une distance de sécurité d’un mètre avec le trottoir et les voitures en stationnement.

Faites de la prudence votre priorité. Un cyclotouriste patient, c’est un cyclotouriste en sécurité. Il vaut mieux patienter dans les embouteillages ou dans les zones très fréquentées par les automobilistes plutôt que slalomer dangereusement entre les véhicules. Dans les zones de rencontre, où les piétons sont prioritaires, il ne faudra pas dépasser une vitesse de 20 km/h. Bien sûr, les cyclotouristes, comme tous les usagers de la route, sont, eux aussi, soumis au respect des feux de signalisation et des panneaux de type stop.

Hors agglomération, vous devez continuer d'emprunter le côté droit de la chaussée sans trop coller l’accotement pour éviter les gravillons et les ornières. Restez constamment sur votre droite, y compris dans les ronds-points. Faites particulièrement attention aux angles morts et aux virages où les voitures peuvent manquer de visibilité et ne pas détecter votre présence à temps. Parmi les risques et dangers auxquels les cyclotouristes sont exposés, on retrouve aussi les passages de camion. Il est préférable de ralentir et de s’écarter plutôt que d’être déséquilibré par un appel d’air du poids lourd. Si vous pratiquez le cyclotourisme en famille ou entre amis, déplacez-vous en file indienne. Votre groupe ne doit pas faire obstacle à la circulation d'autres véhicules.

Bonnes pratiques du cyclotourisme : une question de respect

Certains gestes simples doivent faire partie des bons réflexes du cyclotouriste. Comme tendre le bras pour signaler un changement de direction, à défaut de posséder un clignotant pour vélo. Si vous voulez marquer un arrêt, vous pouvez aussi lever le bras vers le haut. Un bon cyclotouriste, c’est un cycliste prévoyant, attentif et respectueux. Parmi ces principales qualités, le cyclotouriste est un fin observateur qui sait réagir à son environnement et interpréter les différentes situations. Si les cyclotouristes comptent souvent sur leur smartphone pour s’orienter, sachez que la loi interdit de tenir son téléphone dans la main lorsqu’on roule. La route doit avoir toute votre attention. C’est pourquoi il est également interdit d’utiliser des écouteurs ou un casque audio. Bien sûr, inutile de préciser que la consommation d’alcool est interdite en deux-roues comme en voiture.

Le respect va de pair avec la responsabilité. En tant que cyclotouriste, vous allez certainement explorer des sites naturels. Afin de réduire l’impact de votre passage dans certains lieux protégés, emportez toujours vos déchets avec vous. Veillez à conserver l’environnement dans un bon état.

S’il y a une dernière chose indispensable à la sérénité du cyclotouriste, c’est bien la préparation. Voyagez léger pour ne pas faire d’efforts inutiles en réduisant au maximum votre charge. Un équipement trop lourd risque de vous ralentir ou pire de vous déstabiliser en chemin. Finalement, que vous partiez une semaine ou plusieurs mois, cela ne sert à rien de partir plus chargé. Dans votre sac, gardez toujours un peu de place pour des fruits et des barres énergétiques en cas de fringale. Car n’oublions pas que le cyclotourisme, même avec un vélo électrique, reste une pratique sportive. L’organisation suppose aussi de disposer des bons papiers, en particulier le visa, pour franchir certaines frontières. Au sein de l’Union européenne, la seule carte d’identité suffit. Avant de prendre la route, connaissez votre itinéraire et la typologie de terrain à emprunter. Ayez toujours avec vous un nécessaire de réparation et une trousse de première urgence, car le cyclotourisme est aussi fait d’imprévu !