Législation port du casque à vélo 2023

Législation du port du casque à vélo et à trottinette en 2023

Vélo électrique à Strasbourg : tout ce qu’il faut savoir Vous lisez Législation du port du casque à vélo et à trottinette en 2023 6 minutes Suivant Quel vélo électrique choisir pour femme ?

 

En France, le débat sur le port du casque à vélo et à trottinette revient régulièrement sur le tapis. Il faut savoir que la principale cause de décès chez le cycliste, c’est le traumatisme crânien. Les trottinettes étant plus instables que les vélos, le risque de chute à bord de ce véhicule est particulièrement important.


Le port d’un casque de vélo peut clairement sauver des vies. Cependant, d’après la loi française, porter un casque à vélo et à trottinette n’est pas obligatoire pour tous.


Faut-il rendre le port du casque à vélo et à trottinette obligatoire ? Où en est la législation française en 2023 ? Faisons le point sur la situation.

Ce que dit la législation sur le port du casque à vélo et à trottinette

Alors que le port du casque devient obligatoire en Italie en 2023 et ce, pour tous les conducteurs de trottinettes électriques, cette mesure a été rejetée à plusieurs reprises en France, où le port du casque à trottinette reste facultatif en ville.


Le port du casque à trottinette est obligatoire seulement hors agglomération et si vous roulez sur une route limitée à 80 km/h, autorisant les trottinettes électriques. Dans ce cas, vous avez pour obligation d’allumer vos feux et de porter un casque trottinettes ainsi qu’un gilet rétroréfléchissant.


En ce qui concerne le port du casque à vélo, celui-ci est obligatoire depuis le 22 mars 2017 pour les enfants de moins de 12 ans seulement, que ceux-ci soient des conducteurs ou des passagers. Le casque doit être attaché et homologué avec le marquage CE. En cas de non respect de cette législation, les parents risquent une amende forfaitaire de 135 €. 


La Sécurité routière a même lancé une campagne de prévention dans la presse à destination des parents, pour montrer que le port du casque n’est pas seulement une obligation, mais également une nécessité pour les enfants. 


Pourtant, le port du casque à vélo est également une nécessité pour les adultes et les jeunes de plus de 12 ans. Ceux-ci ne sont pas non plus à l’abri d’un accident et les blessures les plus graves à vélo touchent la tête. Le casque représente le moyen le plus sûr de protéger la tête du cycliste en cas de chute ou d’accident.


De plus, la trottinette électrique est plus instable qu’un vélo et plus dangereuse à manipuler. Le risque de chutes et d’accidents à bord de ce véhicule peut donc être plus élevé. Cependant, la loi sur les EDPM (Engin de Déplacement Personnel Motorisé) n’oblige toujours pas le port du casque sur une trottinette électrique. 

Le débat sur l’obligation du port du casque à trottinette revient sur le tapis 

Le jeudi 13 janvier 2022, le Sénat avait étudié une proposition de loi sur l’obligation du port du casque à vélo et l’a rejetée. Ce n’était ni la première fois que le sujet était sur la table ni la dernière.


Une proposition de loi visant à réglementer l'utilisation des trottinettes électriques a été également refusée par le gouvernement en mars 2023, mais pourrait revenir sur la table.


Port du casque, vitesse limitée, âge minimum…les députés du Jura et du Rhône Thomas Rudigoz et Danielle Brulebois vont présenter leur texte dans une niche parlementaire d’ici à la fin d’année.


Danielle Brulebois affirme au Figaro : « Nous avons bon espoir que cela passe, cette fois. Beaucoup de députés sont d'accord, prêts à voter, et nous avons progressé au niveau du groupe de la majorité ». 


Par ailleurs, dans une tribune publiée le 25 mai 2023 dans le Journal du Dimanche, un groupe de 50 Sénateurs appelle le gouvernement à imposer le port du casque aux conducteurs de trottinettes électriques.


Selon eux, l’obligation du port du casque à trottinette épargnerait des blessures et même des vies. Ce groupe prend pour exemple un accident mortel survenu quelques jours avant, le 12 mai 2023, au Vieux-Port de Marseille entre un homme en trottinette et un bus.


La Tribune souligne que « le casque protège de nombreux traumatismes crâniens et parfois de la mort ». Les élus rappellent que « lorsque ce dernier a été imposé pour les motos, tout comme la ceinture de sécurité en voiture, de nombreuses oppositions ont vu le jour. Aujourd’hui, cela ne fait plus débat ».


Alors, pourquoi ne pas faire la même chose avec le vélo et la trottinette ?


À ce jour, le port du casque à vélo et à trottinette n’est toujours pas obligatoire pour tous en France.

Pour ou contre le port du casque à vélo et à trottinette ?

L’obligation de porter un casque à vélo et à trottinette est difficile à faire accepter aux cyclistes et aux utilisateurs de trottinette électrique. Aux Pays-Bas, où le vélo est l’un des symboles du pays, les cyclistes ne sont pas obligés de porter le casque, ce qui encourage une partie de la population française à faire de même. 


Mais, est-ce vraiment une bonne idée de ne pas porter un casque et de ne pas obliger à le porter ?


Les personnes qui sont contre le port du casque obligatoire à vélo et à trottinette affirment que celui-ci pourrait décourager les Français à se tourner vers un mode de déplacement écologique pour effectuer leurs déplacements quotidiens.


Par ailleurs, le casque de vélo est vu comme un objet encombrant que l'on ne sait pas forcément où ranger lors des sorties à vélo ou à trottinette. 


Pourtant, les risques d’accident et d’impact à deux roues sont bien réels et le casque reste le meilleur moyen pour protéger la tête en cas de chute. Celui-ci évite véritablement les lésions graves, voire mortelles. 


Certains modèles comme les Cosmo Fusion, vous permettent même d'être mieux vu de dos, grâce à un éclairage connecté à l'arrière du casque optimisant ainsi votre visibilité et votre sécurité.


La plupart des accidents de la route impliquant cyclistes et automobilistes sont dus à un manque de visibilité. Un casque lumineux permet de réduire les accidents, alors pourquoi s’en priver ? N’attendez pas l’adoption d’une loi pour vous protéger !