Écologique et pratique, le vélo séduit de plus en plus de personnes. En version électrique, celui-ci facilite les déplacements et offre un confort appréciable notamment lors des montées des côtes. Il existe cependant différents types de vélo électrique offrant chacun des avantages et des inconvénients.
Découvrez dans cet article la différence entre un vélo électrique et un VAE.
Le type de moteur : la principale différence entre le vélo électrique et le VAE
Le VAE et le vélo électrique sont tous deux équipés d’une batterie et d’un système électrique, mais ne disposent pas du même moteur. Le type de moteur est la principale différence entre le vélo électrique et le VAE.
En effet, le VAE possède un moteur dit « intelligent », celui-ci s’adapte au pédalage du cycliste. Grâce à un capteur sensoriel qui ressent les vibrations du pédalage, le moteur se déclenche uniquement quand le cycliste pédale et s’arrête automatiquement lorsqu’il cesse de pédaler. Ce processus est nommé communément « pédalage assisté ». Le cycliste peut ainsi avancer beaucoup plus vite à vélo tout en effectuant moins d’effort.
Le moteur d’un vélo électrique fonctionne comme celui d’un cyclomoteur. Celui-ci se met en route au démarrage du vélo et ne s’arrête que lorsque le conducteur le désenclenche.
L’autonomie de la batterie du VAE est supérieure à celle du vélo électrique
Grâce à son moteur intelligent, le VAE consomme beaucoup moins de batterie qu’un vélo électrique, notamment si le pédalage est maîtrisé et que le vélo n’est pas forcé de rouler en permanence. En effet, le moteur d’un VAE n’étant activé que lorsque le cycliste se met à pédaler, la batterie du VAE est beaucoup moins sollicitée que celle d’un vélo électrique.
Un VAE vous permet donc de faire des économies en ce qui concerne l’autonomie de la batterie car la puissance du moteur s’adapte à votre façon de pédaler. La source d’énergie peut conserver une grande autonomie et n'exige pas une recharge répétitive. Notons que lorsque vous avez plus d’autonomie, vous pouvez parcourir plus de distance.
Concrètement, la batterie des vélos électriques permet de faire 50 km à 80 km (certains modèles de nouvelle génération peuvent atteindre les 100 km), tandis que la batterie des VAE peut aller jusqu’à 140 km voire 180 km.
Pour le vélo électrique, la perte d’autonomie de la batterie est assez rapide étant donné que le vélo roule en permanence et demande ainsi plus d’énergie.
Vélo électrique et VAE : une différence de vitesse
Un vélo électrique peut atteindre des vitesses largement supérieures à celles d’un VAE. En effet, le VAE offre une assistance uniquement au pédalage et celle-ci se coupe au-dessus de 25 km/h. Cette vitesse correspond à la vitesse maximale autorisée par la loi française pour ce type d’engin.
Notons également que le moteur électrique du VAE offre une puissance inférieure ou égale à 250 W.
Les vélos électriques développent une puissance supérieure à 250 watts et peuvent facilement atteindre la barre des 45 km/h voire beaucoup plus en cas de besoin, c’est le cas des speed bike. Ces véhicules sont considérés comme des cyclomoteurs par l'Union européenne et par le code de la route français.
Bon à savoir :
Le débridage d’un VAE pour pouvoir profiter de l'assistance au-delà de 25 km/h est interdit, sous peine de lui faire perdre son homologation et de s'exposer à divers risques (amende, immobilisation, perte du bénéfice de l'assurance en cas d'accident, etc.).
Les autres différences entre le VAE et le vélo électrique
Le VAE et le vélo électrique sont régies par deux réglementations différentes. Voici les autres éléments qui les différencient.
La plaque d’immatriculation
Le VAE est classé parmi les vélos à assistance électrique car celui-ci ne dépasse pas les 25 km/h et offre une puissance inférieure ou égale à 250 W. Un vélo électrique développant une puissance supérieure à 250 watts et pouvant atteindre les 45 km/h est considéré comme un cyclomoteur. Ce dernier doit donc obligatoirement disposer d’une plaque d’immatriculation.
Le permis de conduire
Le conducteur d’un vélo électrique dépassant les 45 km/h doit disposer d’un permis de conduire A, B ou AM. En cas de contrôle, le cycliste devra présenter ce papier aux autorités.
L’assurance
Comme tous les cyclomoteurs, le vélo électrique dépassant les 45km/h nécessite obligatoirement la souscription d’une assurance car celle-ci permettra de couvrir les frais en cas de dommage causé par un tiers.
Il n’est pas obligatoire de souscrire une assurance si vous possédez un VAE bridé à 25 km/h. Celle-ci peut cependant être intéressante pour servir de couverture en cas de vol.
Le port d’un casque homologué
Le port d’un casque est obligatoire pour tous les cyclomoteurs. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’un casque de vélo mais plutôt d’un casque de sécurité homologué du même modèle que celui porté par les conducteurs de cyclomoteurs. Si un cycliste roule sans ce type de casque, il risque de subir des sanctions.
Le port d’un casque de vélo n’est pas obligatoire pour la conduite d’un VAE roulant à une vitesse maximale de 25 km/h mais est fortement recommandé pour garantir la sécurité du cycliste. Le casque de vélo permet d’éviter les chocs graves à la tête en cas de chute.
VAE et vélo électrique, les voies autorisées
Il est interdit pour un conducteur de vélo électrique permettant d’effectuer 45 km/h et plus de rouler sur les pistes cyclables. Celui-ci doit rouler sur la même voie que les motos et les voitures. Les cyclistes utilisant le VAE limité à 25 km/h ont le droit de rouler sur les pistes cyclables.
Vous l’aurez compris, la principale différence entre le vélo électrique et le VAE réside dans le type de moteur dont ceux-ci sont équipés. À vous d’opter pour le vélo qui vous convient le mieux.
Si vous roulez en VAE, n’oubliez pas de porter un casque de vélo même si celui-ci n’est pas obligatoire. Optez pour un casque de vélo lumineux afin de maximiser votre visibilité sur la route et d’optimiser votre sécurité !